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  • Pollution Probe
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  • Le programme compte plusieurs grands commanditaires dont 15 sociétés, des commissions de transports et des associations de l'automobile.
Résultats

Les participants au projet pilote ont emprunté les transports en commun quatre fois plus souvent, ont fait du vélo cinq fois plus souvent et ont marché ou couru au travail sept fois plus souvent qu'avant, par rapport aux membres du groupe témoin. Ces changements ont également affecté leurs collègues de travail, probablement en raison de l'attrait des normes imbriqué dans le programme.

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Clean Air Image
Pollution Probes Beth Benson speaking at the press conference launching the Cross Canada Commute. Note the vivid image conveyed by the licence plate poster.


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The questionnaire to Clean Air Commuters built motivation and asked for a commitment.

 

The Clean Air Commute

Chaque année, Pollution Probe organise une campagne d'un mois sur la lutte contre la pollution atmosphèrique pour sensibiliser la population aux dangers du smog, des émissions de véhicules et des problèmes respiratoires afférents. Le Clean Air Commuteconstitue l'événement marquant de cette campagne. Au cours de cette activité d'un jour, les employés s'engagent à recourir à des modes de transport plus viables pour effectuer la navette domicile-travail. En 1996, les responsables ont lancé un projet pilote en vue de prolonger cet événement d'un jour et de mesurer les changements résultants sur une période de trois mois.

Historique

Le programme The Clean Air Commute a été conçu pour être amusant. Il incitait les entreprises à se lancer des défis amicaux en accumulant des points pour la participation des employés à des activités axées sur des modes de transport aptes à réduire le smog. En 1996, le programme avait pris suffisamment d'ampleur pour inclure Ottawa, Hamilton et Edmonton et pour engager la participation de 190 entreprises et 16 000 employés. Malgré ce succès, les organisateurs n'avaient pas encore mesuré l'impact du projet sur les habitudes de transport courantes et n'avaient adopté aucune stratégie particulière pour favoriser de tels changements à long terme.

Par conséquent, les responsables ont conçu un projet pilote visant à amplifier les réussites d'un jour et à mesurer les changements résultants sur une période de trois mois.

Mettre en oeuvre le programme

The Clean Air Commute encourageait le public à opter, pendant toute une journée du mois de juin, pour des modes de transport plus viables, qu'il s'agisse de faire du covoiturage, d'emprunter les transports en commun ou de se rendre au travail à pied, à bicyclette ou en patins à roues alignées. Les participants qui s'adonnaient à ces activités, qui choisissaient de travailler à la maison ou encore de faire vérifier l'efficacité énergétique de leur voiture méritaient des points.

Un comité de planification regroupant des cadres supérieurs de sociétés ayant déjà participé au programme était chargé de recruter de nouveaux membres parmi les entreprises locales (Programmes au travail qui affectent le foyer). Les entreprises participantes demandaient également aux employés motivés d'agir à titre de coordonnateurs et les chargeaient, à leur tour, de faire du recrutement parmi leurs collègues de travail (Obtenir un engagement).

Les responsables organisaient aussi une campagne de sensibilisation d'un mois pour promouvoir le programme The Clean Air Commute et pour encourager la population à opter pour des modes de transport moins polluants. La campagne comprenait des panneaux d'affichage, des messages d'intérêt public, des conférences de presse et autres types de couverture médiatique (Médias).

Lorsqu'une entreprise s'inscrivait au programme, les responsables faisaient parvenir aux coordonnateurs une trousse contenant des affiches en couleur, des brochures d'information, des encarts et des coupons-rabais. Les affiches étaient installées sur le lieu de travail et servaient à motiver le personnel pendant toute la semaine de la campagne (Motivateurs). D'autres motivateurs aidaient aussi à rehausser la visibilité de la campagne dont des tee-shirts, des casquettes et des parapluies arborant le logo de la campagne (Attrait des normes).

Les renseignements contenus dans les brochures et les encarts aidaient à justifier l'adoption de modes de transport plus éconergétiques et expliquaient les sources du smog, les problèmes afférents et diverses actions que les gens pouvaient poser.

Tous les participants au programme The Clean Air Commute ont reçu des cartes d'abonnement de Via Rail de qualité supérieure, des laissez-passer gratuits et des coupons-rabais intéressants. Les responsables ont organisé un tirage comprenant plus de 100 prix en rapport avec les modes de transport durables dont des bicyclettes et accessoires, des laissez-passer gratuits pour les transports en commun et des patins à roues alignées. Certaines entreprises ont emboîté le pas en offrant aussi des prix à leurs employés (Mesures financières incitatives et dissuasives).

Lorsque les employés arrivaient au travail le matin de l'événement, ils devaient indiquer au tableau l'activité qu'ils avaient choisie de pratiquer pendant la journée. Pollution Probe recueillait les tableaux et calculait les points accumulés. Par la suite, les responsables rendaient hommage aux entreprises participantes en organisant une cérémonie où l'on remettait des prix aux sociétés ayant accumulé le plus de points, et en publiant dans les journaux des annonces de félicitations avec les noms de toutes les entre prises participantes (Attrait des normes).

En 1996, misant sur le succès du programme d'un jour, les responsables ont lancé un projet pilote pour encourager les gens à adopter des habitudes de transport plus durables et plus mesurables. Pour ce faire, ils ont sollicité l'aide des entreprises ayant participé, cette même année, au programme The Clean Air Commute.

Trois semaines environ après la fin du programme The Clean Air Commute, les coordonnateurs ont reçu une trousse comprenant une affiche, une lettre et un questionnaire à distribuer. L'affiche illustrait clairement la réduction de smog résultant de modes de transport moins polluants, et indiquait les épargnes réalisées en poids équivalent de voitures. Les entreprises ont installé l'affiche pendant quelques jours avant d'expédier la lettre et le questionnaire, afin de piquer la curiosité des employés face au projet pilote.

La lettre était signée par un dirigeant de l'entreprise et remise aux employés en même temps que le questionnaire. Elle les félicitait de leur participation aux activités passées et leur indiquait qu'ils avaient à nouveau la chance de faire leur part dans le cadre du projet pilote (Soutenir la motivation au fil du temps).

Le questionnaire reconnaissait l'engagement passé des employés et les incitait à participer au projet pilote de trois mois. Les répondants signifiaient leur intention de s'engager, indiquaient le type d'activité de réduction du smog qui les intéressait, et à quelle fréquence ils s'y adonneraient. En vue de consolider cet engagement, les responsables affichaient ces ren seignements sur des babillards installés sur les lieux de travail, ainsi que les noms et signatures des employés participants. À la fin de chaque mois, le coordonnateur compilait les résultats et les affichait sur le babillard (Motivateurs et Attrait des normes).

Obtenir le financement pour le programme

Les coûts administratifs du programme The Clean Air Commute s'élevaient à 186300 $ en 1996. Cet argent provenait de dons de sociétés, de subventions gouvernementales, de frais d'inscription et de vente de produits. Le programme récoltait également des dons en nature de la part de divers commanditaires équivalant à 451 854 $, soit des annonces, des reportages et des articles dans les médias, les revues et les bulletins de sociétés, ainsi que des prix.

Mesurer les Résultats

Trois des sept entreprises sélectionnées pour participer au projet pilote ont accepté de servir de groupes témoins.

Les responsables faisaient parvenir aux quatre autres sociétés deux versions du questionnaire, reflétant ainsi les deux types de participation au programme The Clean Air Commute. On demandait aux employés qui avaient opté pour une activité devenue habituelle de participer à une activité additionnelle pour une période de trois mois. On demandait également à ceux qui avaient adopté une nouvelle activité de poursuivre l'expérience pendant cette même période.

À la fin du projet pilote, les responsables menaient un sondage téléphonique pour connaître les activités de transport durable auxquelles s'étaient engagés les participants de chaque groupe au cours de la période de trois mois. Ils leur demandaient également s'ils avaient l'intention de reprendre ces activités l'été suivant.

Résultats

Les participants au projet pilote avaient beaucoup plus tendance à emprunter les transports en commun (quatre fois plus souvent), à faire de la bicyclette (cinq fois plus souvent), à marcher ou à courir pour se rendre au travail (sept fois plus souvent) que leurs homologues des groupes témoins. On notait les mêmes différences au niveau des activités envisagées pour l'été suivant. Il est intéressant de noter que les personnes qui travaillaient au même endroit que les participants au projet pilote et avaient relevé le pre mier défi du programme The Clean Air Commute sans toutefois participer au projet pilote, démontraient le même penchant pour des modes de trans port plus durables lors des navettes domicile-travail. Il semblerait que les personnes qui participaient au projet pilote influençaient de façon quel conque leurs collègues de travail, en raison peut-être de l'élément d'attrait des normes intégré au projet.

Cependant, seuls les participants au projet pilote avaient nettement plus tendance que les autres à s'adonner à des pratiques de transport durable ailleurs qu'en milieu de travail, soit pour faire des courses et autres tâches courantes. Leurs projets d'avenir allaient dans le même sens.

De plus, les participants au projet pilote se décrivaient beaucoup plus facilement comme ayant une attitude positive et engagée envers des modes de transport plus durables pour la navette domicile-travail. Quoique moins positifs et engagés que les participants au projet pilote, leurs collègues de travail s'avéraient nettement plus favorables à de telles pratiques que les membres des groupes témoins.

Contacter

Jill McDowell
Pollution Probe
12, avenue Madison
Toronto (Ontario)
M5R 2S1
(416) 926-1907
télécopieur : (416) 926-1601
courrier électronique : pprob@web.net 

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